Le Traversier, Revue Littéraire
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« Les passions sont les vents qui enflent les voiles du navire ; elles le submergent quelquefois, mais sans elles il ne pourrait voguer. »

Voltaire

LE TRAVERSIER

Le Traversier : Ferry à forme symétrique destiné à relier les rives d’un fleuve ou d’un bras de mer.

Et pourquoi pas, s’agissant du titre d’une revue littéraire, Le traversier destiné à transporter des textes des ténèbres à la clarté, de l’obscurité au visible, de l’anonymat à la notoriété.

Revue de création littéraire à parution trimestrielle qui se donne pour objectif de promouvoir des textes courts, Le Traversier souhaite la bienvenue à toutes les plumes bien trempées !

Les points forts du N°53

Ont participé à ce numéro : Marie-Thérèse Etien-Lefort - Marie-France Leclercq - Maryse Perrot - Jean-Pierre Leroy - Pierre Mangin - France Jousseaume - Peggy Malleret - Régine Grzeczkowicz - Bertrand Ruault - Alain Lafaurie - Isabelle Armanelli - Bernard Marsigny - Arlette Millard - Evelyne Ricard

L’éditorial de Bertrand Ruault

Il y a des jours où tout va bien. Et puis, il y a tous les autres. Ceux où l’on se lève éreinté, où la tartine tombe du mauvais côté, où la bouteille de jus d’orange nous échappe. Ceux où l’on veut tuer le chat et réciproquement (pourquoi les animaux domestiques ne seraient-ils pas excédés de constater encore une fois leur gamelle vide ?), où l’on a cliqué sur l’icone « ne pas enregistrer » et où le texte que l’on comptait envoyer au Traversier s’est à jamais volatilisé.
C’est officiel : on en a marre !
Ras-le-bol des réveils qui sonnent trop tôt, du prof de maths qui colle un devoir à la maison pour humilier ses élèves et leur famille. Ras-le-bol des pubs YouTube qu’on ne peut pas sauter, des mots de passe qui s’allongent au fil du temps, des bébés à changer, des enfants à surveiller, des ados à véhiculer. Ras-le-bol des prix qui montent, du moral qui descend, des embouteillages qui stagnent.
Alors, on se dit qu’on fera mieux. On peut toujours se promettre que l’on éteindra les écrans après minuit tout en sachant pertinemment que l’on échouera, que l’on trouvera plus de patience avec ses rejetons ou rêver que l’on dégustera une bonne bière entre amis. On peut aussi écrire un éditorial autobiographique à son journal préféré..., si l’on a, au préalable, sauvegardé sa page Word.

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